Ce n’était absolument pas prévu…

Edouard Perrin
Edouard Perrin

Monsieur… Holmes,
puis-je vous appeler Edouard ?

Lionel croit en vous.
Pas moi.
Vous ne m’avez pas convaincu.
Par votre approche, par vos questions…

J’ai longuement réfléchi à notre conversation.
Je voudrais vous rappeler que c’est vous qui êtes venu vers moi…
Ne me dites pas « je n’ai pas le temps » ou encore « vous comprenez que »…
Non, je ne comprends pas.

Mediapart et autres « new media » sortent d’une longue séance d’hibernation… (?)
HmmMm…

SAP Criminal Minds…
Vous cherchez des preuves…
Ou alors quelqu’un pour faire votre boulot… ?
Voyez-vous, l’investigation n’est pas le synonyme de “servez-moi tout cela sur un plateau”…
Le room service n’est pas disponible à l’hôtel “Who Destroyed the Economy”.

Monsieur aimerait s’entretenir avec le gouvernement du pays voisin.
Un petit déjeuner avec Didier Burkhalter ??
WooOw…
J’en connais un autre qui a essayé de péter plus haut que son cul.
Il s’appelle Leo Apotheker.
Quand la merde est retombée, elle la totalement recouverte.

Edouard,
Ce n’est pas en disant « je n’ai pas le temps » que vous allez réparer le monde.
Pensez à Nelson Mandela… Il vous observe. Il a le temps, lui.
Vous n’avez pas le temps de lire les 200 pages…
Eh bien, permettez-moi de vous dire que cela prendra non 200 mais 200 000 pages à lire, avant que vous soyez en mesure d’expliquer au monde « Le Complot du Siècle »
L’affaire de Snowden n’est qu’une petite poussière, en comparaison.

Edouard,
Je ne m’appelle pas Joanne Rowling et Leo Apotheker | My Life n’est pas un autre Harry Potter.
Si l’ensemble de ce qui fait déjà la une ne vous parle pas, commandez un choo choo train au Père Noël et retournez dans le passé.
Sinon, vous pouvez toujours prendre le… TGV.
Vers le futur.
A la rencontre des… preuves.

Pour tenter d’arrêter l’hémorragie dont souffre notre monde actuel, vous devez commencer par lever votre postérieur de votre chaise.

Bien sincèrement,

my signature

Lionel…
Je suis navrée…
Je n’ai pas pu m’en empêcher.
Je crois bien que l’écriture me manque…
Même si le pouvoir de la musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots.